La réunion plénière de lancement du chantier de la rénovation sociale à La Poste a eu lieu le 23 octobre. Jean-Paul Bailly avait annoncé, en septembre, une négociation globale sur les huit chantiers préconisés par le rapport Kaspar (organisation du travail et conduite du changement ; dialogue social ; management ; santé et sécurité au travail ; modèle social ; reclassement ; fonction RH ; GPEC).

L’objectif de ce premier rendez-vous mené par Sylvie François, directrice générale adjointe en charge des RH, était de définir la méthode de travail de cet accord-cadre et le calendrier. Les prochaines réunions sont prévues les 7 et 13 novembre et les 4 et 20 décembre. D’ores et déjà, la CGT fait état de divergences sur la définition des réorganisations : « La direction ne prend en compte ce terme que s’il y a des suppressions d’emplois, mais pas s’il y a des changements d’horaires. C’est restrictif, affirme Claude Quinquis. Pour nous, cette conception est inacceptable. »

De son côté, Alain Barrault (CDFT) souligne le fait qu’il serait pertinent de donner des signaux rapides aux postiers sur quelques sujets, par exemple le télétravail (sur lequel une négociation avait été amorcée précédemment) ou encore la santé au travail. « Pourquoi ne pas organiser en 2013 des visites médicales pour tous les agents ? », suggère-t-il.

Sur la méthode, « nous sommes favorables à un système d’alerte qui permettrait d’interpeller la direction si elle passait outre la méthode retenue. La Poste serait partante », affirme-t-il.