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PARTENAIRES SOCIAUX : TOUR DE TABLE SUR LA PRÉCARITÉ

Actualités | publié le : 16.10.2012 | ÉLODIE SARFATI

Sans entrer dans la négociation, les partenaires sociaux ont avancé leurs propositions en matière de lutte contre la précarité.

A l’impatience syndicale exprimée à la sortie de la deuxième séance de négociation, le 11 octobre, la délégation patronale répond qu’il s’agissait d’une « phase préalable d’écoute ». En effet, les partenaires sociaux ne sont pas entrés dans le vif des discussions, mais ont exposé leurs revendications sur le premier sujet à être abordé, la lutte contre la précarité. Les deux prochains rendez-vous se dérouleront de la même façon sur les trois autres volets de la négociation : dispositifs de maintien de l’emploi, anticipation des évolutions de l’activité et de l’emploi, procédures de licenciement collectif. Un premier projet d’accord global devrait être présenté le 8 novembre.

Contrats atypiques

Sur la précarité, les propositions syndicales se sont rejointes sur plusieurs points : modulation des cotisations chômage en fonction de la durée des contrats, meilleur accès aux droits sociaux pour les salariés précaires (complémentaire santé, prévoyance), ou encore encadrement du temps partiel subi avec l’instauration, au niveau des branches, d’un temps de travail minimum.

Les syndicats estiment aussi que les représentants du personnel doivent être mieux informés de l’utilisation des contrats atypiques dans leur entreprise. Pour la CFDT, ces questions doivent pouvoir être abordées dans le cadre d’une négociation sur les parcours professionnels qui aurait vocation à se substituer à la GPEC.

De son côté, le patronat a présenté un document listant ses propositions. Il y défend notamment l’idée d’introduire, dans certains cas, une « période probatoire » à l’issue de la période d’essai pour lever les freins au recrutement en CDI. Au cours de cette période seraient fixés un certain nombre d’objectifs à atteindre en matière de comportement, de compétences, etc. En cas de non-atteinte, le salarié serait licencié pour cause réelle et sérieuse. Une proposition fraîchement accueillie par les organisations syndicales.

Auteur

  • ÉLODIE SARFATI