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« Le variable individuel n’est plus seulement fondé sur des objectifs quantitatifs, mais aussi qualitatifs »

Actualités | L’INTERVIEW | publié le : 09.10.2012 | CAROLINE FORNIELES

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« Le variable individuel n’est plus seulement fondé sur des objectifs quantitatifs, mais aussi qualitatifs »

Crédit photo CAROLINE FORNIELES

E & C : Votre “benchmark rémunération” annuel prévoit une hausse de 2,36 % des rémunérations, un peu inférieure à celle enregistrée par vos concurrents. Comment analysez-vous ce résultat ?

É. L. : La nature du panel peut être différente entre les cabinets. Notre taux reste cependant en ligne avec ceux avancés par nos confrères. La tendance en 2013 est donc plutôt la stabilité et la prudence. Les DRH qui travaillent à partir de l’exercice réalisé en 2012 ne s’alarment pas outre mesure des signaux inquiétants relevés par les économistes. Mais ils restent aussi prudents pour conserver des marges de manœuvre face à un avenir incertain.

E & C : La rémunération variable s’étend et concerne désormais 96 % des cadres dirigeants, 82 % des commerciaux, 75 % des cadres et 40 % des non-cadres. Est-elle bien acceptée ?

É. L. : Oui, indéniablement. Les dispositifs sont désormais matures. Ils ne sont plus seulement fondés sur des objectifs quantitatifs, il y a aussi une bonne partie de qualitatif. Le mixte des deux concerne 83 % des systèmes de rémunération des entreprises. Il est parfois plus difficile de fixer des objectifs individuels aux non-cadres. En effet, ils participent plutôt de façon collective à la performance globale de l’entreprise.

E & C :Les entreprises donnent l’impression d’accueillir avec inquiétude les réformes en matière de prélèvements fiscaux et sociaux. Que constatez-vous ?

É. L. : Elles font leurs comptes mais sont plutôt attentistes. Toutes les mesures ne sont pas sorties. Une réforme visant à faire baisser le coût du travail est aussi annoncée pour 2013. Ce qui est sûr, c’est que la forte hausse du forfait social qui s’applique à l’épargne salariale les préoccupe. En 2012, 95 % des sociétés ont un PEE et 55 % un Perco. Les abondements concernent 50 % des entreprises pour le PEE et 78 % pour le Perco. Les montants sont conséquents : 1 388 euros de plafond médian pour les PEE et 975 euros pour les Perco. Certaines envisagent de réduire les montants accordés et notamment les abondements. Mais nous pourrons évaluer les premiers effets de cette mesure seulement en fin d’année 2013.

Auteur

  • CAROLINE FORNIELES