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CRISE SOCIALE À LA POSTE : PREMIÈRES ANNONCES DE LA DIRECTION CETTE SEMAINE

Actualités | publié le : 11.09.2012 | V. L.

Jean Kaspar remet aujourd’hui son rapport définitif sur les conditions de travail à La Poste. La direction annoncera le 14 septembre les mesures qu’elle compte prendre.

Jean Kaspar devait rendre le 11 septembre son rapport définitif relatif aux préconisations sur l’évolution des conditions de travail à La Poste. Dans la foulée, la direction rencontrera les syndicats le 14 septembre pour leur indiquer les suites qu’elle entend y donner. Et, le 17 septembre, une réunion intersyndicale décidera de la forme que pourrait prendre une journée d’action en septembre ou début octobre. Les premières conclusions du rapport Kaspar, présentées aux syndicats le 4 septembre, recommandent l’ouverture de huit grands chantiers : organisation du travail, sécurité et santé au travail, dialogue social, modèle social, management, fonction RH, reclassements et GPEC.

« Nous nous retrouvons dans la préconisation d’une vraie GPEC, mais tout dépendra du contenu que la direction de La Poste lui donnera et de ce que nous pourrons imposer, souligne Gaëlle Differ, secrétaire fédérale de SUD PTT. D’ailleurs, le rapport constate que l’entreprise se porte plutôt bien, mais le coût humain est énorme. » Le syndicat rappelle que 4 217 postes ont été supprimés au premier semestre 2012.

« Ce rapport aura au moins le mérite de montrer qu’il existe un gros malaise à La Poste mais tout reste à faire », commente Bernard Dupin, administrateur CGT. Et d’insister sur l’ouverture immédiate de négociations sur l’organisation et les conditions de travail.

Emploi, droits et gouvernance

Autres priorités pour le syndicat : des négociations sur l’emploi et les droits et garanties des salariés, et l’ouverture d’un chantier sur la gouvernance, que le rapport Kaspar devrait aborder. « Nous demandons que les règles de gestion des RH soient claires et identiques pour tous, mais les directions métiers ne semblent pas prêtes à lâcher leurs prérogatives », regrette Gaëlle Differ.

Auteur

  • V. L.