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LA SCOP DES EX-SEAFRANCE REPREND LA MER

Actualités | publié le : 28.08.2012 | STÉPHANIE MAURICE

90 % des salariés de My Ferry Link sont des anciens de SeaFrance, liquidée en janvier dernier.

Les débuts sont modestes, mais My Ferry Link a ouvert, le 20 août, sa ligne entre Calais et Douvres. La coopérative de salariés, fondée par le Syndicat maritime Nord, anciennement majoritaire à SeaFrance, est parvenue à ses fins. Eurotunnel a tenu sa promesse : il a racheté les trois navires de SeaFrance, qu’il loue à la Scop. Chargée de l’exploitation maritime, celle-ci a pour l’instant embauché 395 salariés, à 90 % des ex-SeaFrance, pour faire naviguer le Rodin et le Berlioz. Le Nord-Pas-de-Calais devrait prendre la mer en novembre et nécessitera le recrutement d’une quarantaine de navigants de plus. SeaFrance comptait, au moment de sa disparition, 880 salariés.

Les ex-SeaFrance devront investir dans la Scop 5 000 euros chacun. La SNCF, maison mère de l’ancienne compagnie maritime, versera 25 000 euros au capital de la coopérative pour chacun d’entre eux.

Des rotations plus longues

Pour améliorer la rentabilité de la compagnie, les marins ont accepté des rotations plus longues. Ils restent sept jours à bord, puis prennent sept jours de repos. À SeaFrance, c’était 48 heures en mer, 48 heures à terre et une semaine de repos au bout de trois rotations. « Des rythmes à des coûts exorbitants », estimait dans La Voix du Nord le directeur général adjoint de My Ferry Link, ancien DRH à Brittany Ferries, Raphaël Doutrebente.

Auteur

  • STÉPHANIE MAURICE