E & C : Quel regard portez-vous sur ces dix années de VAEen Paca ?

Pascale Gérard : Nous pouvons mieux faire ! Certes, nous avons beaucoup progressé en termes de validation totale grâce à l’accompagnement. Au fil des ans, nous n’avons cessé de peaufiner le dispositif. En 2007, nous avons mis en place un chèque individuel de 550 euros, revalorisé à 600 euros en juin 2012, dont les demandeurs d’emploi sans qualification peuvent se prévaloir auprès des valideurs de la région. Pour les carrières sanitaires et sociales, le montant du chèque sera de 800 euros car il y a un module en plus.

E & C : Vous allez lancer cet été des points relais conseil. Quelles en sont les modalités ?

P. G. : Lorsque la VAE a été transférée aux régions, les situations étaient disparates sur les territoires, et le nombre de personnes reçues en VAE était très faible, car le dispositif n’était pas lisible. Il ne l’est toujours pas !

C’est la raison pour laquelle nous allons ouvrir cet été huit points relais conseil et trois autres en octobre. L’objectif étant que la VAE devienne un dispositif lisible, de proximité et que les personnes bénéficient d’un accompagnement de qualité et gratuit.

E & C : Quel suivi offrez-vous aux personnes qui ne sont bénéficiaires que d’une validation partielle ?

P. G. : En octobre 2010, nous avons mis en place un chèque formation post-jury VAE, d’une valeur maximale de 3 000 euros : il sert à former les bénéficiaires de VAE partielle en tenant compte des prescriptions du jury.