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Enquête

ÉTUDE XERFI : LES PRESTATAIRES DOIVENT SE SINGULARISER

Enquête | publié le : 03.07.2012 |

« Estimé à plus de 400 millions d’euros, le marché de l’enseignement des langues, pénalisé par la crise depuis 2009, retrouvera quelques couleurs en 2012, assure l’auteure de l’étude Xerfi, Faïza Bolongaro. Il progressera alors de 0,5 % en valeur avant de rebondir plus franchement en 2013 (+ 3 %), même s’il ne retrouvera pas son niveau de 2008. Les organismes de formation professionnelle ont accusé une chute de leurs résultats en 2009, confirmée en 2010 et 2011. La baisse des marges et résultats est notamment imputable aux pressions tarifaires qui sont allées crescendo depuis 2009. Ces difficultés seront toutefois de courte durée. Avec la poursuite de la mondialisation de l’économie, l’anglais occupe une place de plus en plus importante au sein des entreprises, jusqu’à conditionner l’accès à certains postes, notamment dans les multinationales. Le recours au droit individuel à la formation (DIF), sous-exploité en France, ouvre également une voie pour développer le marché auprès des particuliers.

Ce marché de l’enseignement des langues est aujourd’hui peu structuré : une multitude d’opérateurs intervennent à l’échelle locale ou nationale,appartenant à la sphère privée lucrative, au domaine public, voire associatif. Deux facteurs seraient déterminants pour assurer le succès d’un prestataire : proposer une offre globale en développant différents supports de formation (cours en face à face, téléphone, e-learning, etc.) et se positionner sur d’autres langues que l’anglais ; et se singulariser par rapport à la concurrence en valorisant ses prestations et en créant des marques fortes (comme le Wall Street Institute ou Berlitz).

Toutefois, à plus longue échéance, certaines avancées technologiques, comme les logiciels de traduction simultanée, pourraient peser sur les perspectives d’activité des organismes de formation en langues. »