Les ressources humaines sont la richesse d’une entreprise, mais elles comportent aussi leur part de risques : démographie, passifs sociaux non identifiés, difficultés à trouver des talents… Or les DRH n’ont pas d’approche formalisée de ces risques, comme le démontre une étude, publiée le 18 juin par l’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (Amrae), regroupant les risk managers.

Après un sondage auprès d’adhérents de l’ANDRH, il apparaît que 6 DRH sur 10 n’ont jamais vu une cartographie des risques RH et que les deux tiers n’en ont pas dans leur entreprise. Pourtant, ils sont conscients que ces risques existent, au premier rang desquels les pratiques managériales, suivies du dialogue social, de la pénibilité, des risques psychosociaux et des opérations de restructuration. Certains étant d’ailleurs cités dans leur lettre d’objectifs. En outre, 68 % des DRH sont en charge des assurances des personnes : essentiellement la prévoyance, la santé et les retraites.

Leurs interlocuteurs en matière de gestion des risques sont la direction générale, les managers et la direction juridique, rarement les risk managers, qui d’ailleurs n’existent que dans 14 % des entreprises. L’Amrae et l’ANDRH organisent en commun une rencontre les 25 et 26 juin.