L’accord annoncé par Areva le 7 juin et conclu avec la CFDT, FO et l’Unsa-Spaen sur le développement de la qualité de vie au travail contient des engagements sur des sujets variés. Parmi les points abordés, les parties, qui ont travaillé avec l’Anact pour construire le document, retiennent la typologie de l’agence pour définir les dimensions de la qualité de vie au travail. Il est par exemple indiqué que l’organisation « doit favoriser la diversité des tâches des salariés et veiller à ne pas les mettre en concurrence ». L’accord aborde également le contenu et le sens du travail, l’autonomie et la participation aux décisions, l’adéquation entre missions et moyens mis à disposition, et différentes dimensions de la relation de travail.

Le groupe prévoit aussi la création et le déploiement d’un référentiel commun à toutes ses entités pour évaluer l’impact humain lors des évolutions d’organisation.

L’accord généralise les dispositifs d’écoute et d’accompagnement existant depuis 2009, crée un dispositif d’alerte et de réclamation en cas de discrimination, et met en place un observatoire national de la qualité de vie au travail.

D’autres mesures concernent la parentalité, le télétravail et l’instauration d’un droit à la déconnexion, ainsi que des dispositions relatives à la pénibilité.

La CGT, non signataire, y voit des déclarations de bonnes intentions et dénonce les tensions dans le groupe, liées au blocage des salaires.