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SCHNEIDER ELECTRIC ÉTEND SON DISPOSITIF D’ACTIONNARIAT SALARIÉ À TRAVERS LE MONDE

Pratiques | publié le : 05.06.2012 | A. D.

Pour la première fois en 2011, le nombre de collaborateurs étrangers du spécialiste de la gestion de l’énergie ayant souscrit au plan d’actionnariat salarié a dépassé le nombre de salariés français à 52 %. La progression se poursuit, leur participation atteignant 62 % cette année.

« Les collaborateurs étrangers – 115 000 personnes sur les 135 000 que compte le groupe – possèdent à ce jour 30 % du capital détenu par les salariés, souligne Pierre Lormeau, le directeur du plan d’actionnariat. La direction de Schneider Electric souhaite et agit en faveur d’un rééquilibrage. »

Lancé en 1995, le premier plan d’actionnariat salarié du groupe industriel ne concernait que la France. Si quelques autres pays s’y sont ralliés dès le deuxième, en 1997, la politique d’élargissement du champ de l’actionnariat salarié de Schneider Electric a connu un coup d’accélérateur il y a deux ans. En 2011, le plan était accessible à 14 pays. En 2012, à 26 pays, ce qui représente 80 % des salariés couverts.

« Nous savons que nous ne parviendrons pas à l’étendre à tous les pays dans lesquels nous sommes implantés (plus de 100 aujourd’hui). En fonction des pays, nous nous heurtons à des difficultés réglementaires importantes ou qui sont susceptibles de changer d’une année sur l’autre, précise Pierre Lormeau. D’autre part, le coût de déploiement étant comparable pour chaque nouveau pays, quel que soit le nombre de salariés concernés, nous ne retenons pas les pays qui ont un trop petit nombre de collaborateurs. » Dans un souci d’équité et d’attractivité, l’offre de Schneider Electric entend également prendre en compte les spécificités des régimes sociaux et fiscaux auxquels sont soumis les salariés des différentes nationalités. Afin de lisser l’impact des avantages propres à la France en matière d’actionnariat salarié, les conditions 2012 du plan prévoient un abondement supérieur de 10 % pour les salariés étrangers ainsi qu’une décote de 20 % sur le coût de l’action, contre 15 % en France.

Auteur

  • A. D.