Qui aurait pu prédire qu’un jour on inciterait des salariés à utiliser des jeux vidéos dans leur entreprise ? Aujourd’hui, ces derniers sont devenus un outil pédagogique pris très au sérieux par les formateurs ou les communicants, comme depuis longtemps déjà par les militaires. Ces serious games permettent de simuler des situations réelles, même les plus exceptionnelles. Ainsi, des entreprises utilisent ces simulations pour placer leurs commerciaux, recruteurs, opérateurs… dans des situations complexes, qui les contraignent à faire des choix stratégiques, comme dans n’importe quel jeu vidéo, pour continuer à progresser. Avantage : l’évaluation de l’apprentissage peut se faire quasiment en temps réel, dans un contexte ludique. Autre aspect positif : les “joueurs” se sentent plus impliqués et retiennent mieux les informations, selon certains sondages réalisés auprès d’eux. Le serious game est donc promis à un bel avenir, d’autant qu’il répond à l’évolution des organisations d’entreprise vers l’individualisation de la gestion RH ou l’autonomisation des salariés. Ceux-ci peuvent notamment décider du moment où ils “joueront”, de l’heure et du lieu. Sans compter que les jeunes générations, familières des jeux vidéos, se sentiront davantage motivées. Le développement des serious games va sans doute s’accélérer, ce qui permettra à terme de faire baisser leur coût, qui reste leur seul point noir.