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LA BRANCHE DE L’ASSISTANCE AMÉLIORE LE CONGÉ DE SOLIDARITÉ FAMILIALE

Actualités | publié le : 29.05.2012 | MARIETTE KAMMERER

PROTECTION SOCIALE → Aider les salariés à mieux accompagner leur parent en soins palliatifs, tel est l’objet d’un accord de branche rendu public le 22 mai par le Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA).

Permettre aux salariés d’accompagner un membre de leur famille en fin de vie dans de bonnes conditions. Tel est l’objet de l’accord qui a été conclu dans la branche assistance, qui regroupe onze entreprises des assistances automobile, médicale, voyage et de services à domicile. Ce texte complète les dispositions légales sur le congé de solidarité familiale (loi du 2 mars 2010 et décret du 11 janvier 2011).

La loi accorde au salarié qui s’absente pour s’occuper d’un proche en fin de vie une allocation journalière versée par l’État de 53,17 euros pendant vingt et un jours. Le salarié perd en revanche la plupart de ses droits sociaux. Résultat : beaucoup de salariés préfèrent se déclarer en arrêt maladie.

Validation des droits

Pour éviter cela, l’accord prévoit une rémunération a minima, égale à 200 fois le smic horaire par trimestre (seuil fixé par la sécurité sociale). Cette rémunération versée par l’employeur s’ajoute à celle de l’État et permet de valider les droits du salarié à la retraite, la vieillesse et la sécurité sociale. Il continue également à bénéficier d’une couverture maladie et prévoyance, et ne perd pas d’ancienneté.

« Cet accord, souhaité par les syndicats, correspond à notre cœur de métier, explique Catherine Hénaff, secrétaire générale du Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA) et DRH de la branche assistance. L’accord permet aussi au salarié en congé de solidarité de suivre une formation professionnelle d’aide aux aidants, dispensée par un organisme spécialisé et financée par l’employeur. » Une manière de soutenir au mieux la personne dans cette épreuve afin d’éviter les ruptures ou les dépressions.

Cet accord a déjà permis dix départs en congé de salariés. Il est aussi source d’inspiration : la branche assurance vient d’entamer des négociations pour aboutir sur un dispositif du même type.

Auteur

  • MARIETTE KAMMERER