Ces 15 et 16 mai se tiennent les réunions collectives destinées à présenter la cellule de reclassement, confiée à Anvéol, aux 700 salariés licenciés de Sernam et Aster. Elles seront immédiatement suivies de rendez-vous individuels.
« Nous devons être réactifs pour éviter qu’ils n’entrent en phase de deuil, estime Valérie Graylen, directrice du développement d’Anvéol. Les reprises partielles d’effectif sont difficiles psychologiquement. »
Un numéro vert et une bourse d’emplois sur Internet ont été mis en place. « Mais les offres promises par la SNCF tardent à venir et sont très loin des annonces verbales », regrette Jésus Garrido, délégué central FO. En effet, au lieu de 500 offres, Anvéol n’en a reçu que 200… « Et pour des postes de chauffeurs de bus, éloignés des métiers des personnes, précise Valérie Graylen. Je crois davantage aux organisations patronales du transport et de la logistique : TLF a proposé 42 postes seulement, mais bien ciblés. »
De son côté, le site Job Transport, lié à la FNTR, a créé, « par solidarité », un espace dédié et gratuit… restant à coordonner avec la mission d’Anvéol.
« Nous n’avons pas encore été informés des mesures du PSE, s’impatiente Valérie Graylen. Et, à la SNCF comme au gouvernement, les têtes vont changer du fait des élections. Les promesses d’hier seront-elles celles de demain ? »
