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« Capital Filles rapproche de l’entreprise les jeunes filles issues des ZEP et des zones rurales »

Actualités | L’INTERVIEW | publié le : 24.04.2012 | AURORE DOHY

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« Capital Filles rapproche de l’entreprise les jeunes filles issues des ZEP et des zones rurales »

Crédit photo AURORE DOHY

E & C : Lancé par France Télécom-Orange en 2011, le programme Capital Filles prend de l’ampleur…

S. R. : Alcatel-Lucent, L’Oréal, la Société générale, STMicroelectronics et Vinci viennent en effet de rejoindre cette initiative destinée à rapprocher les jeunes filles issues des zones d’éducation prioritaires (ZEP) et des zones rurales du monde de l’entreprise. Cet engagement s’est traduit par la signature, le 17 avril, d’une convention avec trois ministères : ceux de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et celui de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle.

E & C : Quels sont les objectifs de ce programme ?

S. R. : L’enjeu de l’insertion professionnelle des jeunes, et particulièrement de l’orientation des jeunes filles vers des métiers qui offrent de réels débouchés, sont au cœur de cette démarche. Capital Filles est avant tout un programme de tutorat : des collaboratrices volontaires des entreprises partenaires, les “marraines”, interviennent auprès des jeunes filles qui le souhaitent dès la classe de seconde, année clé de l’orientation, et jusqu’en fin de BTS ou de DUT. Leur objectif est de contribuer à lutter contre les stéréotypes liés au genre, en invitant les lycéennes à découvrir les filières industrielles et technologiques d’avenir auxquelles elles n’auraient pas forcément pensé spontanément, de promouvoir les formations courtes (bac + 2) et les parcours en alternance qui y mènent.

E & C : Quels sont les premiers résultats de l’opération ?

S. R. : Les premières jeunes filles qui ont bénéficié de l’accompagnement d’une marraine se sont déclarées ravies de pouvoir dialoguer avec une personne du monde de l’entreprise : lui demander conseil pour rédiger leur premier CV, ou encore lui poser des questions sur les réalités d’un métier technique.

Trente-cinq lycées dans onze académies ainsi que 43 CFA et IUT sont partenaires à ce jour, et plus de 300 marraines sont mobilisées. D’ici à la fin du mois de juin, ce sont 900 jeunes filles qui auront intégré le programme. Au-delà du tutorat individuel, elles bénéficieront d’ateliers collectifs animés conjointement par les enseignants et les professionnelles : découverte des métiers et des entreprises de la région, travail sur la prise de confiance en soi ou encore réflexions sur le statut des femmes dans l’entreprise.

Auteur

  • AURORE DOHY