Mickaël Mangot, Eyrolles, 140 pages, 12 euros.

Les jeunes générations qui galèrent pour entrer sur le marché de l’emploi et qui ont devant elles l’horizon peu enviable d’une dette collective qui se creuse et d’une retraite qui s’éloigne, ont apparemment de bonnes raisons d’en vouloir aux baby-boomers. Ceux-ci ont tiré parti des années de prospérité des Trente Glorieuses et, encore aujourd’hui, à l’âge de la retraite, semblent les mieux lotis d’un point de vue patrimonial et fiscal. L’auteur, économiste trentenaire, fait le point sur le contentieux intergénérationnel et propose des solutions raisonnables pour rééquilibrer la donne et donner leur chance aux « cohortes déshéritées ».