Les partenaires sociaux de la métallurgie du nord – couverts par la convention collective territoriale de Flandres Douaisis – ont signé un accord de prévoyance pour les salariés non cadres. Il servira en particulier aux salariés de petites entreprises qui ne bénéficient d’aucune protection sociale, soit 90 000 personnes environ.

Il fixe une cotisation patronale de 0,3 % minimum du salaire de coefficient 190 de la grille (administratifs et techniciens), soit actuellement 52 par an et par salarié. « C’est le minimum acceptable, mais nous espérons faire évoluer ce taux à l’avenir, lors du suivi annuel », souligne Anne-Marie Bouché, négociatrice CFDT. Chaque entreprise décidera comment utiliser cette cotisation – assurance décès, longue maladie, invalidité – et choisira une société de prévoyance parmi quatre organismes paritaires.

« Nous avons mis plusieurs années pour obtenir cela, alors que les cadres de la métallurgie, couverts par une convention collective nationale, bénéficient d’une prévoyance depuis 1947, avec une meilleure protection, à hauteur de 1,5 % du salaire plafond de la sécurité sociale », rappelle la représentante de la CFDT.