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SAFRAN : UN PLAN POUR RECRUTER 6 000 PERSONNES

Actualités | publié le : 03.04.2012 | CAROLINE FORNIELES

Le groupe d’aéronautique, de défense et de sécurité veut accroître sa notoriété pour recruter 6 000 personnes, dont 3 000 en France, en 2012.

Le groupe d’aéronautique, de défense et de sécurité Safran a lancé, le 27 mars, un plan de recrutement de 6 000 personnes, dont 3 000 en France. « Ces recrutements visent à accompagner notre croissance et à remplacer les départs à la retraite », précise le DRH Jean-Luc Bérard. Issu de la fusion de Sagem-Snecma il y a six ans, le groupe, qui emploie 60 000 personnes dont 40 000 en France, souffre encore d’un déficit de notoriété. Pour assurer ces recrutements, qui devraient d’ailleurs se poursuivre au même rythme dans les trois prochaines années, Safran souhaite renforcer sa marque employeur. Une campagne de publicité va être lancée, ainsi qu’un site Internet dédié. Des interventions sont prévues sur les réseaux sociaux. « Il faut qu’on nous repère mieux », commente le DRH.

Les postes recherchés sont en majorité des profils de cadres et d’ingénieurs. « Ces profils vont constituer 75 % des nouveaux embauchés en France. Par ailleurs, 40 % sont destinés à des jeunes diplômés, précise Jean-Luc Bérard. Le groupe prévoit 2 200 stages et 1 500 postes d’alternants. » À Snecma, 60 % des recrutements se font chaque année à l’issue des stages.

La compétition est très forte sur les postes d’ingénieurs spécialisés : ingénieurs développement et architecture logiciel, ingénieurs matériaux et procédés, ingénieurs développement mécanique ou électroniciens.

Des candidats très sollicités

L’an dernier, 50 postes sont restés vacants faute de candidats. « Il y a une forte concurrence. Outre Dassault et EADS, ils sont aussi recherchés par le secteur automobile ou la banque et l’assurance », explique le DRH.

Pour améliorer sa visibilité, Safran s’est rapproché des écoles d’ingénieurs et de certaines universités (Orsay, Pierre-et-Marie-Curie, Bordeaux, notamment) où ils financent des laboratoires ou des projets de recherche et développement. « Un réseau d’ambassadeurs, salariés du groupe, intervient dans ces établissements à travers différentes actions et événements », ajoute-t-il.

Le groupe va également négocier avec son CE européen un accord organisant partout en Europe et au Maroc les mêmes modalités pour l’intégration des jeunes. « Cela facilitera leur embauche d’un pays à l’autre, même si ces mouvements restent encore rares », conclut-il.

Auteur

  • CAROLINE FORNIELES