2011 a été mauvaise en terme d’insertion dans l’entreprise des demandeurs d’emploi handicapés, 2012 s’annonce mal, et Pôle emploi est débordé. Les taux de placements de ces personnes par les associations spécialisées conventionnées Cap emploi est meilleur, il serait donc plus efficace que l’ensemble de cette population soit gérée et suivie par ces associations. Tel est l’argumentaire que développe la Confédération nationale handicap & emploi des organismes de placement spécialisés Cap emploi (Cheops, qui dit réunir 85 % des Cap emploi en France) dans un livre blanc rendu public le 26 mars.
Points majeurs de ce document issus d’un rapport de la Cour des comptes : le taux de placement de Pôle emploi est de 17 % en 2008, contre 65 % chez les Cap emploi. Et ces dix dernières années, le réseau Cap emploi a réalisé les 2/3 des placements en suivant 1/3 du public reconnu handicapé inscrit à Pôle emploi.
« En fléchant mieux les fonds de Pôle emploi, de l’Agefiph et du FIPHFP, on pourrait donner cette qualité de suivi à tous les chômeurs handicapés », assure Cheops, qui revendique une reconnaissance législative comme membre du service public de l’emploi régional.
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