Afin de féminiser davantage les conseils d’administration européens, l’organisation patronale ERT s’est dotée d’un vivier de candidatures interentreprises.
L’échelle européenne est-elle pertinente pour crever le plafond de verre dans les entreprises ? C’est ce que veut croire l’organisation patronale ERT (European Round Table) qui fédère une quarantaine d’industriels européens. En partenariat avec 3 cabinets de chasseurs de têtes (Egon Zehnder International, Russel Reynolds Associates, Spencer Stuart), l’ERT a lancé, le 1er mars, une base de données destinée à diffuser et mettre en valeur des profils féminins taillés pour intégrer les conseils d’administration ou de surveillance de ses adhérents, dans ce secteur classiquement très masculin. Ce vivier de candidatures sera alimenté tout à la fois par les troupes féminines des industriels – bénéficiant ainsi d’une recommandation – et par le carnet d’adresses des chasseurs de têtes.
En parallèle, une vingtaine d’adhérents ont rendu publics leurs objectifs chiffrés en matière de promotion des femmes au sein des postes de management ou de direction. On apprend ainsi qu’Air Liquide entend compter un tiers de femmes parmi ses managers (et 40 % au sein de son conseil de surveillance) d’ici à 2014. À l’horizon 2015, la proportion de femmes managers devrait atteindre 25 % chez GDF Suez et 15 % chez STMicroelectronics.
