logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Enquête

LA MÉTALLURGIE BIENTÔT FIXÉE

Enquête | publié le : 14.02.2012 | V. L.

La dernière version de l’accord relatif aux conditions de travail dans la métallurgie est parvenue aux partenaires sociaux à la mi-janvier. C’est sur ce texte que les syndicats auront à se prononcer au plus tard le 22 février. Si de nombreuses avancées ont été obtenues sur l’évaluation et la prévention des risques, le point de blocage demeure le volet réparation et compensation.

Au titre des enrichissements relatifs à la prévention figurent : la couverture de toutes les entreprises, y compris celles de moins de 50 salariés et sans condition de taux de salariés exposés aux risques ; la reconnaissance de risques plus larges que ceux de la loi ; le droit à la déconnexion numérique ; l’introduction de la charge mentale, même si elle est uniquement abordée en lien avec les rythmes de travail.

Au chapitre des « outils organisationnels pour supprimer ou réduire la pénibilité », l’UIMM propose un compte épargne repos compensateur-pénibilité, transférable d’une entreprise à l’autre, dont l’utilisation spécifique peut être prévue pour les salariés placés dans certaines situations de pénibilité. « Nous voulions qu’il soit obligatoire, mais l’UIMM s’y oppose », regrette Jean-Luc Collin, négociateur CFDT. Les droits acquis serviront à financer un congé ou un passage à temps partiel, y compris de fin de carrière. Un abondement de l’employeur est prévu, dans « des conditions à déterminer dans chaque entreprise ».

Problème, « le compte ne serait alimenté que par des primes de nuisances comme le travail de nuit, les salariés se paieraient eux-mêmes la compensation de la pénibilité », déplore Jean-Luc Collin. FO, comme la CFTC, souhaite un fonds paritaire mutualisé auquel cotiseraient tous les employeurs de la branche.

Pour l’heure, l’UIMM propose d’engager une démarche pour faciliter l’accès des PME au fonds national de soutien relatif à la pénibilité prévu par la loi.

Auteur

  • V. L.