L’égalité salariale entre les hommes et les femmes fait désormais l’objet de mesures techniques dans beaucoup d’entreprises, selon une enquête publiée ce 14 février.
Menée entre le 12 et le 23 janvier par Towers Watson et Supplément d’Elles, un club de femmes dirigeantes, une enquête flash révèle que les deux tiers des 45 entreprises interrogées ont mis en place des mesures spécifiques en faveur de leurs salariées.
La principale mesure (80 %) est un rattrapage salarial. Il peut également s’agir d’une charte de recrutement ou d’actions de formation (60 %) et, plus rarement, d’un mentoring (17 %).
L’indicateur le plus souvent retenu par les entreprises (73 %) est l’écart de salaire hommes-femmes par coefficient, ce qui permet de comparer des situations à peu près équivalentes. L’écart salarial moyen, qui ne signifie pas grand-chose, est utilisé dans moins de la moitié des entreprises. L’autre donnée qui les intéresse (71 %) est la proportion de femmes dans l’encadrement.
Par ailleurs, de nombreuses entreprises remplissent désormais leurs obligations légales en matière d’égalité professionnelle. Il faut dire qu’elles partaient de loin. Ainsi, les deux tiers disposent d’un rapport de situation comparée et leurs conseils d’administration comportent en moyenne 20 % de femmes – c’est la proportion fixée par la loi. En outre, 71 % d’entre elles ont l’intention de signer un accord sur l’égalité en 2012. Ce qui signifie que les autres, soit l’ont déjà fait, soit envisagent un plan unilatéral – le législateur laisse le choix aux entreprises –, soit ne comptent rien faire.
