Nicolas Sarkozy veut une « réforme en profondeur » de la formation professionnelle. Il a confié à cette fin une mission à Gérard Larcher, qui a deux mois pour faire des propositions.

« Le dispositif a encore besoin d’être adapté. Il est profondément menacé par le chômage de masse et la précarisation des individus. La formation des demandeurs d’emploi est l’angle mort du dispositif », a justifié Bertrand Martinot, délégué général à la DGEFP, lors d’une rencontre organisée le 17 janvier par Agefos PME et l’Afdet (Association française pour le développement de l’enseignement technique). Selon lui, la prochaine réforme doit relever 3 défis.

D’abord, elle doit faciliter la portabilité des droits et mieux faire le lien entre la formation initiale et les droits ultérieurs à la formation (formation initiale différée). Elle doit ensuite régler la question de l’éclatement des prescripteurs et des financeurs de la formation des demandeurs d’emploi. Enfin, il faut mieux articuler le plan de formation et la négociation d’entreprise sur la GPEC, en renforçant l’accès des salariés à l’entretien professionnel.