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DANS LE MONDE

Actualités | publié le : 24.01.2012 |

Québec

Crash des négociations à l’usine Rio Tinto d’Alma

Entamée depuis octobre dernier entre la direction du groupe d’aluminium Rio Tinto et les syndicats de salariés, la négociation pour le renouvellement de la convention d’entreprise de l’usine québécoise d’Alma se termine en guerre de tranchées. L’ancienne convention est arrivée à terme le 31 décembre dernier. La direction a choisi le lock-out partiel alors que les discussions n’avaient pas abouti, les 780 travailleurs de l’usine rejetant en grande majorité les ultimes propositions de la direction. 200 cadres devraient assurer la poursuite d’une petite partie de l’activité. Au cœur du conflit figure la question du “plancher d’emploi”, c’est-à-dire la garantie de maintien d’un certain nombre d’emplois syndiqués sur le site, ce qui s’oppose au recours de sous-traitants aux conditions de travail moins favorables. Le comité d’entreprise européen de Rio Tinto a adressé, le 20 janvier, une lettre de soutien au syndicat de l’usine d’Alma. En France, l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne est sous la menace d’une fermeture en cas de hausse des tarifs d’EDF.

Allemagne

La réforme du marché du travail au pilori

Le tableau de la réforme du marché du travail dressé par la fondation Hans-Blöcker est accablant. Dans cette étude publiée le 19 janvier, l’organisme de recherches sociales relève que 90 % des “minijobs” entrent dans la catégorie des bas et très bas salaires et ne font office de passerelle vers un emploi stable que pour 9 % des 7,3 millions de personnes qui les occupent. Ces petits boulots ont été créés par les réformes du marché du travail de 2003 et 2005 menées par le chancelier Gerhard Schröder, et que Nicolas Sarkozy a citées en exemple. Le principe des “minijobs”, dont la rémunération ne peut excéder 400 euros, est de pouvoir être exercé en sus de l’aide sociale ou d’un autre travail, et de dispenser totalement l’employeur de charge sociale. Conçus comme des tremplins vers l’emploi pour les chômeurs de longue durée, ils sont majoritairement occupés par des femmes et se sont pérennisés dans le paysage social allemand.