Quel plan pour les Jeux olympiques ?

87 % des employeurs du privé et 65 % des organisations du secteur public pensent qu’ils subiront des difficultés durant les Jeux olympiques de Londres, indique une étude parue le 11 janvier. Principal écueil : l’absentéisme ou les retards de salariés passionnés de sport, mais aussi la congestion du trafic et des transports en commun.

D’après l’enquête effectuée auprès de 12 000 entreprises, 70 % des directions ont prévu un dispositif pour faire face à l’événement, notamment avec un renforcement des modes de travail flexible. Près d’un tiers des entreprises privées envisagent même des recrutements d’intérimaires.

Ce que veut la génération Y

Quels compromis les représentants de la génération Y (née entre 1978 et 1998) doivent-ils faire pour travailler ? Tout d’abord, accepter un salaire inférieur à ce qu’ils espéraient (32 % d’entre eux), répond l’enquête internationale de PricewaterhouseCoopers Millennials at work, auprès de 4 000 d’entre eux dans 24 pays, entre août et octobre 2011. Puis s’éloigner de la zone géographique qu’ils souhaitent (17 %), ainsi que de leur secteur d’activité (15 %). C’est plus souvent le cas des Français (22 %), tout comme de devoir occuper un emploi pour lequel ils sont surqualifiés (19 % contre 14 % en moyenne). Au total, 72 % de cette génération acceptent une forme de compromis pour travailler.

Les employeurs qu’ils jugent attractifs sont ceux qui offrent des progressions de carrière (52 %), des salaires et des avantages financiers (44 %). Plus sensibles sur ce dernier point (55 %), les Français sont moins intéressés par les programmes de développement des compétences et de formation (20 % contre 35 %). Différence notable aussi dans le domaine des valeurs de l’entreprise, qui doivent être conformes aux leurs (21 %, contre 15 % en moyenne sur tous les pays).