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La semaine en bref

Actualités | publié le : 06.12.2011 |

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La semaine en bref

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En chiffre

35 000

c’est le nombre d’emplois que pourrait perdre le bâtiment en 2012

Source : Fédération française du bâtiment

L’Île-de-France signe avec l’État son COM pour l’apprentissage

Le 29 novembre, la région Île-de-France a signé avec l’État son contrat d’objectifs et de moyens (COM) pour l’apprentissage. Parmi les objectifs, il vise à atteindre 118 000 jeunes dans les CFA franciliens en 2015 contre 96 211 en 2010-2011, soit une augmentation de 23 % ; la présence de 2 % de personnes handicapées dans les effectifs et de 50 % de jeunes femmes contre 37 % aujourd’hui. Autres objectifs : réduire le taux de rupture des contrats (de 25 % aujourd’hui) via le tutorat et l’amélioration des conditions de vie des apprentis.

Le COM prévoit une enveloppe de 650 millions d’euros sur cinq ans, financée à parité par la région et l’État et qui pourra être réévaluée.

L’accord Syntec confirmé par le TGI

Le TGI de Paris a débouté, le 29 novembre, la fédération CGT des sociétés d’études qui attaquait le Syntec et les signataires de la convention collective de la branche (lire aussi Entreprise & Carrières n° 1040). Le syndicat demandait la reconnaissance d’une violation de l’égalité de traitement et la réouverture de négociations. Il dénonçait notamment des dispositions plus favorables aux cadres en matière d’indemnités de licenciement, de durée du préavis, de prévoyance ou de prise en charge des transports. Les juges ont constaté des « situations objectivement différentes » entre Etam, ingénieurs et cadres – nature des missions, composition des rémunérations, condition d’exercice des fonctions – et considéré pertinent le traitement différencié prévu par l’accord de branche.

LE BILAN SOCIAL INDIVIDUALISÉ SE DÉVELOPPE

L’analyse de 80 000 bilans sociaux individuels (BSI) par l’agence Add’if en 2011 révèle les pratiques des entreprises en matière de communication sur les rémunérations et avantages sociaux. Trois grandes tendances apparaissent : les entreprises de moins de 500 salariés adoptent de plus en plus cet outil (28 % contre 23 % l’an dernier); les sujets liés à la retraite, faisant directement suite à la réforme de 2010, sont largement développés ; enfin, les éléments de benchmark et autres avantages sont plus détaillés et valorisés (prime de transport, ticket restaurant, CET…).

Prix de l’AFCI

L’Association française de communication interne a remis son Prix AFCI 2011, le 29 novembre, à Stefana Broadbent pour son livre intitulé L’Intimité au travail (éd. Fyp). Cette enseignante en anthropologie numérique montre dans son ouvrage la part croissante du privé, voire de l’intime, dans les communications au travail, à l’heure où se développent les réseaux sociaux d’entreprise sur le mode des réseaux sociaux externes. L’AFCI a également primé le mémoire de Marion Bonnet (IEP Lille) portant sur la culture d’entreprise comme levier de management, appliquée au cas d’Areva.

Taux de chômage à 9,3 %

Le nombre de demandeurs d’emploi a encore progressé en octobre avec 34 400 chômeurs de catégorie A supplémentaires en un mois (+ 1,2 %), selon les chiffres de la Dares publiés le 28 novembre. L’Insee établit désormais le taux de chômage à 9,3 % de la population active, en France métropolitaine. Et les perspectives s’assombrissent : l’OCDE prévoit un taux de chômage à 10,4 % fin 2012, avant de se stabiliser en 2013.

Amiante : “le bouleversement des conditions d’existence” reconnu en appel

La cour d’appel de Paris a reconnu, le 1erdécembre 2011, le préjudice “d’anxiété” mais aussi celui de “bouleversement des conditions d’existence” pour 36 anciens salariés de la SA ZF Masson contaminés à l’amiante mais encore en bonne santé. « Le préjudice d’anxiété avait déjà été reconnu le 11 mai 2010 par la Cour de cassation, commente leur avocat, Me Jean-Paul Teissonière. C’est la première fois que le préjudice de bouleversement des conditions d’existence est retenu. C’est logique puisque leur espérance de vie est réduite de dix ans. Un nouveau principe de responsabilité fondé sur la prévention s’impose. » Les salariés obtiennent 5 000 euros pour “le préjudice d’anxieté” et 12 000 euros pour celui de “bouleversement des conditions d’existence”.