Comme pressenti depuis la rentrée, la Société générale et la BNP ont annoncé des suppressions de postes dans le champ de la banque de financement.
Les conséquences de la crise de liquidité qui a touché les banques françaises cet été se concrétisent désormais par des coupes dans les effectifs. Le 16 novembre, la BNP a annoncé la suppression de 1 400 postes dans la banque de financement, dont 373 en France. Le groupe bancaire s’est engagé à ne pas procéder à des départs contraints.
Selon la CFDT, le plan concernera des salariés en CDI depuis au moins un an au 1er mars 2012 ; ces derniers se verront proposer une aide au départ volontaire et un accompagnement à la mobilité.
La veille, la Société générale avait également annoncé son intention de supprimer des « centaines d’emplois en France » ainsi qu’un gel des salaires – aucune augmentation collective cette année – et une réduction des bonus.
En fin de semaine dernière, des annonces similaires étaient attendues du côté du Crédit agricole, où circulait le chiffre de 1 000 suppressions de postes.
« Les salariés des banques font les frais de cette crise de trois façons différentes, déplore Luc Mathieu, le secrétaire général de la CFDT Banques. Dans leur emploi, dans leur rémunération mais également dans leur épargne salariale, du fait de la chute du cours des titres des banques concernées. »
