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DU TOUT PUBLIC À UN PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ

Pratiques | publié le : 15.11.2011 | S. C.

Si la concertation n’a pas débouché sur la réforme promise, elle a permis de prendre conscience des enjeux et du rôle joué par les salariés aidants familiaux.

En matière de financement de la dépendance, à côté du principal dispositif, le socle public de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), existent des garanties complémentaires, souscrites à titre individuel, ou collectif. Ces contrats permettent à l’assuré de percevoir une aide financière en cas de perte d’autonomie. Facultatifs, ils ont connu jusqu’ici un succès limité. Au fil des travaux préparatoires de la réforme, la logique du futur dispositif a fortement évolué, démarrant sous la forme d’une cinquième branche de la Sécurité sociale pour évoluer en un “cinquième risque” couvert par la mise en place d’un partenariat public-privé.

Un sujet de société

Pour la garantie assurantielle, le volet privé de l’affaire, tout a été évoqué : collectif ou individuel, éventuellement obligatoire et peut-être fiscalement aidé. Le rôle et le coût qui auraient dû être assumés par l’employeur ont donc beaucoup varié au cours des réflexions.

Finalement, ces grandes concertations ont eu pour effet de faire comprendre à tous, aux salariés, aux partenaires sociaux et au grand public, l’enjeu de ce sujet de société… Elles ont également fait prendre conscience que la dépendance n’est pas un problème circonscrit à ceux qui la vivent : on estime que 4 millions de Français aident financièrement ou portent une assistance matérielle à un proche en situation de dépendance.

Âgés en moyenne de 56 ans, ces aidants sont majoritairement des femmes et la moitié d’entre elles (soit 2 millions) sont en activité. Autant de salariés susceptibles d’être perturbés dans leur vie professionnelle, voire de s’absenter.

Auteur

  • S. C.