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DES SALARIÉS SATISFAITS MAIS INQUIETS POUR LEUR AVENIR

Actualités | publié le : 08.11.2011 | V. L.

Selon le baromètre CFDT de la qualité de vie au travail, les facteurs principaux d’insatisfaction sont le manque de temps, d’effectifs et de reconnaissance.

Sept salariés sur 10 estiment avoir plutôt les moyens de faire un travail de qualité, assez d’autonomie pour le réaliser et des responsabilités qui les satisfont, selon la 1re édition d’un baromètre annuel de la CFDT présenté le 3 novembre. Quelque 13 000 salariés du privé et agents de la fonction publique, interrogés entre mai et juillet, ont répondu. La majorité d’entre eux n’adhèrent pas à un syndicat (63 %) et 31 % sont cédétistes.

« Ces résultats sont positifs, souligne Patrick Pierron, secrétaire national du syndicat. Et ils confirment ceux des enquêtes de la Dares et de la Fondation de Dublin. » En outre, 80 % des personnes interrogées jugent que leurs horaires leur permettent de concilier vie personnelle et travail, même si les cadres affirment qu’il n’y a plus d’étanchéité entre les deux.

D’autres résultats sont nettement plus mitigés. Près de la moitié des répondants (48 %) disent manquer de temps pour effectuer correctement le travail demandé et 58 % déclarent être en effectif insuffisant. Un tiers des personnes interrogées éprouvent des difficultés à être reconnues dans leur investissement au travail. Un chiffre qui grimpe à 64 % chez les ouvriers. S’agissant des rémunérations, l’insatisfaction est générale (62 %), sauf chez les cadres, dont seulement 44 % considèrent ne pas être assez payés.

Donner la place aux temps informels

Les salariés et fonctionnaires sont inquiets pour l’avenir de leur emploi (47 %) et plus de la moitié d’entre eux se sentent mal préparés s’ils se retrouvaient sur le marché du travail. Une proportion identique estime ne pas être capable de faire le même travail qu’actuellement jusqu’à la retraite.

Enfin, presque 7 salariés sur 10 affirment pouvoir s’exprimer sur leur travail, mais un sur deux reconnaît que cela ne sert à rien. Pour la CFDT, il faut ouvrir des espaces de parole et redonner leur place aux temps informels. À cet égard, elle a déjà lancé 17 expérimentations - 10 autres sont en discussion - avec des équipes syndicales d’entreprises, parfois contractualisée avec des DRH, afin d’instaurer un dialogue local sur l’organisation du travail.

Auteur

  • V. L.