En 2010, 43 % des salariés ont été formés au moins une fois (contre 44 % en 2009), et ils en sont satisfaits à 80 %. Pourtant, un peu plus d’un tiers seulement se déclarent prêts à autofinancer une formation : une proportion identique à celle de l’année dernière, mais la part de salariés « tout à fait disposés » à la financer diminue de 4 points, et n’est que de 2 %.

Ce sont les principaux résultats de la deuxième étude annuelle* réalisée par l’Ifop pour Kelformation (moteur de recherche de formation sur Internet) sur la formation professionnelle vue par les salariés et rendue publique le 17 octobre.

L’accès à la formation par l’intermédiaire de l’entreprise reste le choix majoritaire des répondants (51 %), pour 2011 comme 2010. Les autres types d’accès apparaissent à des degrés très divers : 26 % des salariés désirent faire valoir leur droit individuel à la formation (- 7 points), 18 % souhaitent demander un bilan de compétences, et 13 % (- 3 points) envisagent une validation des acquis de l’expérience. Seul le congé individuel de formation connaît une augmentation d’intention (5 points) et est cité par 11 % des salariés.

S’agissant du modèle pédagogique, 72 % des interviewés affichent toujours leur préférence pour une formation classique, avec un formateur présent physiquement.

Contrairement à ce qui a été écrit dans Entreprise & Carrières n° 1067, la société RDBA, qui a accepté de participer au financement du plan social de GPV (fabrication et impression d’enveloppes), à hauteur de 1,8 million d’euros, ne fait pas partie du groupe Crédit mutuel.