La qualité de la gestion des ressources humaines représente un avantage concurrentiel pour une entreprise, surtout sur des secteurs en tension. La faire connaître en communiquant en interne ou à la cantonade ne relève pas du gadget. Il s’agit bien pour une entreprise de maîtriser la communication sur ses politiques sociales et de défendre sa réputation : un véritable enjeu à l’heure des réseaux sociaux et du Web 2.0. Et ce sans avoir à recourir au discours survendeur – et donc suspect – des “créatifs” du marketing et de la publicité. Car, depuis le début des années 2000, pour vanter ses mérites en général et sa gestion des ressources humaines en particulier, l’entreprise a dû changer de ton. C’est qu’au fil des plans sociaux, la confiance entre les salariés et leur employeur s’est rompue. Désormais, on parle de responsabilité sociale. Audits, notations, labels et autres certifications permettent alors de “garantir” le sérieux des démarches qui tiennent compte du bien-être des salariés, de l’attention portée à leur progression de carrière ainsi qu’à leurs conditions d’emploi. Des certificats d’autant plus importants qu’ils conditionnent parfois l’accès à de nouveaux marchés. En parallèle se développe une mode des palmarès et des classements d’entreprise, qui, pour être pris au sérieux, doivent être fondés sur des enquêtes internes et pas seulement sur du déclaratif. Indispensable pour prétendre à la légitimité.