Près de 19 000 personnes ont entamé une démarche de VAE entre 2007 et 2009 en Rhône-Alpes, soit environ 9 % du total national des personnes engagées dans ce dispositif, assure une étude du Pôle Rhône-Alpes de l’orientation (Prao) rendue publique le 5 octobre. La région représente environ 10 % du poids de la population active nationale.

Bilan ? À la fin des trois ans, seules 47 % sont passées devant un jury, dont 60 % se sont vu délivrer une validation totale et 28 % une partielle ; 10 % achèvent leur parcours sans aucune validation. Les chômeurs et les non-salariés sont surreprésentés parmi ceux qui ont connu un refus de validation. Le délai entre l’étape de recevabilité et celle de la présentation en jury oscille le plus souvent entre un et deux ans. Il correspond au temps de rédaction du livret de validation et à la constitution des jurys. La VAE attire massivement les femmes salariées de 30 à 44 ans, et plutôt pour la délivrance de certifications relevant de services à la personne. Mais, malgré la prédominance des femmes, les hommes répondent proportionnellement davantage au critère de recevabilité.

Les chômeurs représentent 18 % des candidats ayant eu une décision positive de recevabilité : c’est au-delà de leur poids dans la population totale ou active. Mais ils sont proportionnellement moins certifiés que les salariés au terme de leur démarche.

L’Éducation nationale traite le plus de dossiers (49 %), suivie du ministère des Affaires sanitaires et sociales (38 %). Enfin, seuls 16 % des candidats sollicitent le point relais d’information conseil (34 % des chômeurs). Ceux qui y participent peuvent s’engager directement dans la démarche de VAE auprès du valideur.