Fiat quitte le patronat pour devenir plus flexible
Il en avait menacé la Confindustria depuis des mois : cette fois, le 3 octobre, Sergio Marchionne, patron de Fiat, a quitté l’organisation patronale italienne. Un divorce qui lui permet de renégocier plus facilement de nouvelles conditions de travail dans ses usines, en dérogation de la convention collective de la métallurgie.
Les dispositions sur le salaire minimum ou le temps de travail continuent de s’imposer légalement ; en revanche, le groupe veut pouvoir se donner des marges de manœuvre dans la rotation des équipes, les heures supplémentaires, voire dans les conditions de licenciement. Il l’a d’ailleurs déjà fait cette année aux usines de Pomigliano, de Mirafiori et de Turin, où les salariés ont approuvé par référendum des conditions de travail durcies, en contrepartie de la garantie d’investissements de production. Une mesure du récent plan de rigueur du gouvernement permet aux entreprises de négocier des accords dérogatoires, légitimant a posteriori ceux de Fiat.
Le stress, première cause des absences de longue durée
Le stress a dépassé cette année et pour la première fois les troubles musculo-squelettiques comme cause majeure des absences de longue durée au travail au Royaume-Uni : c’est le principal enseignement de l’enquête annuelle “Absence management survey” réalisée depuis douze ans par le CIPD, organisation professionnelle des DRH britanniques et la société Simplyhealth. Selon les 592 employeurs interrogés, le stress est devenu la cause des arrêts de longue durée dans 33 % des cas contre 24 % l’année dernière pour les travailleurs non manuels. Pour ces derniers eux-mêmes, elle est mentionnée dans 21 % des cas et dépasse les causes musculo-squelettiques. Pour près de la moitié des répondants, l’augmentation du volume de travail est à l’origine de ces absences pour cause de stress.
IG Metall perd patience avec Airbus
Le syndicat allemand IG Metall a organisé une grève le 7 octobre sur les sites allemands de l’avionneur Airbus, après l’échec des négociations sur un accord-cadre avec la direction. Le syndicat négocie depuis un an et demi un pacte pour l’emploi et souhaite des garanties sur la consultation des salariés en cas de recours à l’intérim et de mise en œuvre de mesures d’amélioration de la productivité.
