Le groupe Danone et l’UITA ont signé le 29 septembre un accord mondial sur la santé, la sécurité, les conditions de travail et le stress. Une première sur un périmètre aussi vaste. « Nous ne faisons pas de différence entre les pays émergents et les pays “matures”. Nous nous fixons les mêmes objectifs », affirme Muriel Pénicaud, DGRH de Danone. Sur les 101 000 collaborateurs, 60 % travaillent dans les pays émergents.

Le texte a été élaboré en s’appuyant sur les bonnes pratiques observées dans tous les pays. Il s’est notamment inspiré de l’accord-cadre français sur le stress et les risques psychosociaux signé en mars 2010.

L’accord affirme notamment « la prise en compte des conséquences humaines du changement, en amont des transformations d’organisation », souligne Muriel Pénicaud. Il insiste sur la nécessaire préservation de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, grâce à une planification des temps également le plus en amont possible.

« Associer les salariés au plus près du terrain pour identifier les pistes de simplification du travail est un autre point clé de l’accord, car cela permet à la fois d’identifier des pistes d’efficacité et d’améliorer le bien-être des salariés », poursuit la DGRH.

Enfin, la sécurité des salariés passe par leur participation aux actions de prévention, par la formation, y compris celle des intérimaires et des sous-traitants, et aussi par leur droit de retrait en cas d’exposition à une situation de danger. En outre, l’accord prévoit la mise en place systématique d’un suivi médical.

Un comité de pilotage assurera au moins une fois par an le suivi de cette convention.

→ Danone a aussi annoncé son engagement en faveur d’une couverture santé sur les soins fondamentaux de tous ses salariés d’ici à 2013, à savoir l’hospitalisation et la chirurgie, les soins liés à la maternité et les consultations médicales. 60 000 salariés sont aujourd’hui peu ou mal couverts. Huit pays ont déjà commencé à déployer ce programme, dénommé Dan’Cares.