PSA va organiser, dès les prochaines semaines, le départ de plusieurs centaines de salariés et d’intérimaires pour anticiper un revirement des marchés. Les syndicats en ont reçu la confirmation lors d’un CCE extraordinai­re le 22 septembre. S’agissant des effectifs permanents, ils resteront concernés par le plan de départs volontaires en cours, qui a été reconduit jusqu’à fin décembre pour tenter de convaincre 320 personnes supplémentaires et atteindre l’objectif de 880 départs. La direction a demandé que 115 volontaires soient identifiés sur le seul site d’Aulnay-sous-Bois (93).

Sur le site de Melun (77), appelé à être fermé prochainement, les 180 salariés toujours en attente de reclassement se verront proposer une mutation début octobre. Les pistes seraient surtout envisagées sur les sites de Vesoul (70), Poissy (78) et Saint-Ouen (93). Mais les syndicats estiment que ces offres de mobilité déboucheront sur des licenciements économiques. « Au total, on est sur une base de 500 suppressions de CDI d’ici à la fin de l’année », résume Bruno Le Merle (CGT).

Quant aux intérimaires, les directions locales vont devoir présenter chacune leur plan. Seul le site d’Aulnay a fait l’objet d’une prévision de plus de 300 suppressions de postes, pour ramener progressivement leur nombre à une cinquantaine d’intérimaires seulement. Aulnay, où l’on s’interroge toujours sur l’avenir de la C3, paiera le tribut le plus lourd : 415 départs de personnels en CDI et intérimaires y sont programmés.