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Enquête

LE SERPENT DE MER DE L’ÉVALUATION

Enquête | publié le : 20.09.2011 | L. G.

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LE SERPENT DE MER DE L’ÉVALUATION

Crédit photo L. G.

L’évaluation des effets de la formation professionnelle reste un éternel serpent de mer. En effet, 53 % des répondants avouent que les prérequis avant l’entrée en formation ne sont jamais ou alors très rarement évalués (47 % affirment cependant « généralement »).

Évaluation différée

Classiquement, en fin de formation, 81 % des responsables formation diffusent systématiquement un questionnaire, et 74 % disent mener une évaluation « différée » sans qu’une précision de temps ne soit donnée. Dans les deux circonstances, l’utilisation d’un logiciel ad hoc n’est pas de mise pour 80 % des répondants ! Ce qui laisse penser que l’évaluation à froid est encore une pratique rare et très artisanale, même si elle ne se résume pas à l’usage d’un outil logiciel.

« Nous vérifions systématiquement les prérequis pour les formations aux langues ou celles menant à des habilitations, remarque Dominique Camusso, mais les pratiques sont diverses et variables. Que la formule de l’évaluation en différé soit surtout réalisée via un entretien individuel entre le formé et son supérieur hiérarchique est une bonne option. »

« Que faut il évaluer ?, demande Véronique Radiguet : les compétences acquises ou le dispositif de formation ? Dans le premier cas, cela peut poser des problèmes avec la hiérarchie. »

Auteur

  • L. G.