La cour d’appel de Versailles a confirmé, le 8 septembre, que le système de notation des salariés de Hewlett-Packard n’est pas illégal. Les syndicats voulaient démontrer que le fabricant d’ordinateurs pratique le “ranking par quotas”, obligeant le “notateur” à classer les salariés dans des groupes selon des pourcentages prédéterminés.

De fait, HP classe ses salariés en cinq groupes (K, P +, P, P-, I), du plus performant au moins performant. La question était donc de savoir si la direction applique des quotas par groupe, comme le soutenaient les syndicats, principalement sur la foi d’un courriel d’un manager demandant « 5 % minimum de I » et « 20 % de K ».

Les juges ont retenu que, certes, un cadre avait préconisé un tel système, mais que celui-ci n’avait pas été retenu par la direction. En conséquence, le système d’évaluation « ne peut être considéré comme illicite au motif qu’il reposerait sur le ranking par quotas, susceptible d’affecter la santé et la sécurité des salariés », a estimé la cour d’appel.