Des bonnes pratiques pour éviter les ruptures
Efigip, GIP franc-comtois chargé par l’État et la région de l’observation emploi-formation, met en ligne trois études portant sur les ruptures des contrats en alternance. Les deux premières analysent les contrats rompus et les causes récurrentes, tandis que la dernière porte sur les bonnes pratiques permettant d’éviter ces ruptures, dont le taux se situe, en Franche-Comté comme ailleurs, à 25 % pour les contrats d’apprentissage et à 15 % pour ceux de professionnalisation jeunes. Pour éviter mauvaise orientation et manque de sélection, Efigip préconise de permettre une courte période de découverte du métier et de conseiller les employeurs sur l’entretien de recrutement. Pour limiter les risques d’incompatibilité relationnelle, il faut informer les tuteurs des causes potentielles de rupture et mieux les former à la pédagogie. Quant aux employeurs, ils peuvent s’engager dans une démarche de qualité de l’alternance ou encore participer, avec les pouvoirs publics, à améliorer les conditions matérielles des jeunes (chèque logement par exemple). Ces propositions devraient à présent être mises en œuvre en Franche-Comté.
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Baisse de 5 % du nombre de formés en 2009
8 % des demandeurs d’emploi sont entrés en formation en 2009, contre 9,7 % en 2008, selon une étude Dares de juillet 2011. Les régions ont financé les coûts pédagogiques de 62 % des stages débutés en 2009, Pôle emploi en a financé 15 % et l’État 12 %, tandis que les autres financements ont été assurés par les stagiaires eux-mêmes (6 %), des collectivités territoriales autres que les régions ou des établissements subventionnés au titre de la formation (5 %).
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