logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Actualités

TRAVAILLER PLUS N’EST PAS TOUJOURS GAGNER PLUS

Actualités | publié le : 12.07.2011 | ÉLODIE SARFATI

En 2009, 14 % des salariés ont effectué des heures supplémentaires sans aucune compensation, ni en rémunération ni en repos.

Le régime des heures supplémentaires n’est pas appliqué de la même manière pour tout le monde, d’après une étude de la Dares menée auprès de 5 500 salariés et publiée le 7 juillet. En 2009, elles ont concerné 66 % des salariés à temps plein (hors ceux soumis au régime du forfait jours). Pour plus de la moitié d’entre eux, ce surcroît de travail a lieu au moins une fois par semaine - 16 % des sondés déclarent faire des heures supplémentaires tous les jours.

Heures supplémentaires sans contrepartie

52 % des salariés ont effectué des heures supplémentaires rémunérées ou compensées par du repos – la part de ceux pour qui ces heures ont été uniquement payées est de 40 %. Mais 14 % des salariés interrogés (13 % des hommes et 16 % des femmes) ont donc déclaré avoir travaillé davantage sans rien obtenir en retour. Les trois quarts d’entre eux dépassent leur temps de travail au moins une fois par semaine, et un tiers sont des cadres.

Par ailleurs, 9 % des salariés à temps partiel déclarent avoir fait des heures complémentaires sans contrepartie. Et, lorsqu’ils déclarent des heures supplémentaires, 13 % des salariés disent qu’elles ont toutes été rémunérées comme des heures de travail normales. Autre enseignement de l’étude, 16 % des salariés, en particulier les ouvriers, pensent que les mesures d’exonération de charges des heures supplémentaires de la loi Tepa ainsi que celles de rachat de jours prévues par la loi de 2008 sur le pouvoir d’achat (possibilité qui n’a concerné que 4 % des salariés) ont permis d’augmenter leurs revenus « au-delà des hausses habituelles ».

Les bas salaires veulent travailler plus

Enfin, 29 % des salariés à temps complet aimeraient effectuer des heures supplémentaires (ou en faire davantage), souhait logiquement plus fort chez ceux dont le salaire est bas.

Auteur

  • ÉLODIE SARFATI