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ET SI C’ÉTAIT MONSIEUR QUI SUIVAIT MADAME À L’ÉTRANGER ?

Actualités | publié le : 21.06.2011 | C. F.

Le nombre de femmes qui acceptent des postes d’expatriés est en constante augmentation, selon la Caisse des Français de l’étranger (CFE). Une étude d’Expat Communication présentée le 17 juin invite les DRH à mieux prendre en compte leurs besoins.

Désormais, la femme ne se contente plus de suivre gentiment son mari à l’étranger : elle est de plus en plus partante pour prendre un poste à l’étranger. Une tendance de fond observée par Audrey Barbier, directrice de la communication de la Caisse des Français de l’étranger (CFE) : « Certes, 57 % des femmes affiliées à la CFE suivent encore leur conjoint, mais la proportion de celles qui sont elles-mêmes en poste ne cesse de s’accroître. En témoigne la forte progression des 30-39 ans : + 120 % sur dix ans contre 60 % pour la même tranche d’âge chez les hommes. »

Valorisation du CV

Une étude présentée par Expat Communication montre que ces candidates à l’expatriation sont très diplômées (55 % sont au niveau bac + 5) et plutôt jeunes (59 % ont moins de 35 ans). Les trois quarts jugent l’expérience enrichissante au niveau professionnel. Et 4 femmes sur 5 considèrent avoir ainsi valorisé leur CV.

Néanmoins, il apparaît que les DRH doivent mieux préparer le départ : 58 % n’ont pas été suffisamment préparées (cours de langue, approches culturelles, installation de la famille). La question de l’organisation de la vie familiale sur place est importante (100 % ont des enfants entre 35 et 45 ans), d’autant que les conditions offertes aux expatriées ont été rognées depuis dix ans.

La protection sociale pourrait être aussi renforcée. La CFE, qui aide les DRH à identifier les meilleurs packages d’assurances suivant les régions du globe, a obtenu « des efforts des assureurs pour les seniors », précise Audrey Barbier, qui insiste sur l’importance de cotiser à la CFE, particulièrement pour les femmes qui risquent de perdre le bénéfice des indemnités maternité, ou de devoir payer leurs frais d’accouchement en cas de rupture des droits à la sécurité sociale.

Préparation au retour

Dernier problème relevé par l’étude : le manque d’anticipation du retour. En effet, 20 % de ces expatriées « ne savent pas ce qu’elles feront ». Une réflexion que les DRH auraient pourtant intérêt à engager bien en amont pour éviter que ces dames partent… de façon plus définitive cette fois.

Auteur

  • C. F.