Au 1er janvier 2012, l’Opcalim, Opca de la coopération agricole et des industries alimentaires, devrait succéder à l’Agefaforia (Industries alimentaires) et à Opca 2 (coopération agricole). Ce nouvel organisme rassemblera 12 000 entreprises employant 460 000 salariés et collectera plus de 225 millions d’euros.
Le projet d’accord constitutif, formalisé le 27 mai dernier, sera ouvert à la signature des partenaires sociaux de mi-juin à mi-juillet. Mais ce projet final n’est pas le projet initial ! Celui-ci consistait plutôt à créer de manière temporaire une structure sommitale afin de maintenir en l’état, pendant deux à trois ans, les deux Opca initiaux, qui auraient reçu une délégation pleine de gestion. Mais la prise de position de l’administration, exprimée dans le document « Questions/réponses sur la mise en œuvre de la réforme des Opca » (voir Entreprise & Carrières n° 1050), a chamboulé l’édifice premier. « Nous nous sommes repositionnés afin de nous mettre en conformité avec cette prise de position, précise Emmanuel Paris (Coop de France). Nous avons préféré nous rallier à l’interprétation de l’administration, car c’est elle qui nous accordera notre agrément. »
Le futur Opcalim, sur la base du seul rapprochement de l’Agefaforia et d’Opca 2, devrait donc compter une quinzaine de sections paritaires professionnelles. L’agrément au titre du CIF qui est actuellement détenu par Opca 2 sera demandé par l’Opcalim pour le seul secteur professionnel de la coopération agricole située « hors champ ». Il prévoit son ouverture à d’autres branches des industries alimentaires, notamment le commerce alimentaire de détail, actuellement adhérent de l’Opcad, et d’autres secteurs alimentaires actuellement hébergés par un Opca interprofessionnel.
