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GDF-SUEZ SE DOTE D’UN ACCORD MONDIAL SUR LE DIALOGUE SOCIAL ET L’EMPLOI

Pratiques | publié le : 31.05.2011 | LYDIE COLDERS

A la suite de la fusion entre GDF et Suez, le groupe a signé son premier accord mondial sur le dialogue social et le développement durable, qui s’applique également à ses sous-traitants.

Après la constitution d’un comité d’entreprise européen, GDF-Suez poursuit la négociation d’accords sociaux rendus caducs depuis la fusion des deux entreprises fin 2008. En novembre dernier, le groupe s’est ainsi doté d’un accord mondial afin de garantir des bases minima­les en matière de dialogue social et de développement durable.

Droits fondamentaux du travail

Signé avec trois fédérations syndicales mondiales couvrant les principales filières de GDF-Suez (énergie, services à l’énergie pour le bois et le bâtiment, eau et propreté pour les services publics), le texte n’a rien de révolutionnaire : il rappelle un certain nombre de principes fondés sur la déclaration de l’OIT concernant les droits fondamentaux du travail : liberté syndicale, respect des normes de sécurité pour améliorer la santé au travail ou de la législation en vigueur dans le pays en matière de droit du travail.

Toutefois, l’accord a l’intérêt de s’appliquer non seulement aux 3 000 sociétés et filiales de GDF-Suez et à leurs 30 000 collaborateurs dans 70 pays dans le monde, mais également à ses sous-traitants. « Nous leur demanderons de se conformer à certaines dispositions essentielles concernant l’emploi ou le respect des droits syndicaux. Ces critères figureront dans nos appels d’offres », souligne Muriel Morin, directrice corporate RH de GDF-Suez.

Côté emploi, les filiales et les sous-traitants devront notamment « privilégier des contrats à durée indéterminée, dans une relation de travail contractuelle conforme à la législation du pays », afin de lutter contre le travail déguisé.

En matière de protection sociale, GDF-Suez rappelle son souhait de voir s’appliquer la norme de sécurité sociale minimale prévue par l’OIT (50 % des salariés couverts), qui, d’après les fédérations syndicales signataires, ne concerne pas encore tous les pays. « Il est clair qu’à terme, notre volonté est de garantir une couverture sociale pour tous les collaborateurs dans le monde », affirme Muriel Morin.

Elaboration des plans d’actions

Reste à faire vivre cet accord : une première réunion des signataires a eu lieu en mars afin d’établir les priorités du groupe. Chaque société ou filiale étrangère devant s’en inspirer pour élaborer des plans d’actions évalués par les partenaires sociaux. Selon la direction, qui ne souhaite pas communiquer sur le contenu de cette réunion, « tous les sujets ont été abordés ». Une deuxième réunion doit se tenir au mois de septembre.

Retrouvez l’accord de GDF-Suez sur <www.wk-rh.fr>, rubrique Entreprise & Carrières, “docuthèque”.

Auteur

  • LYDIE COLDERS