Si les réseaux sociaux s’imposent comme des outils de recrutement, ils débouchent en général sur de faibles volumes d’embauche.
Dans le paysage des outils de recrutement, les réseaux sociaux – Linkedin, Viadeo, Facebook… – sont utilisés par la moitié des recruteurs, selon un sondage réalisé par Regions Job et publié le 17 mai. Pour autant, seuls 22 % des sondés considèrent que ce sont des outils importants dans leurs processus de recrutement, puisqu’ils s’appuient avant tout sur les sites d’emploi (79 %), mais aussi sur les candidatures spontanées, les sites RH de l’entreprise ou l’Apec (entre 32 % et 35 % des recruteurs les jugent importants).
Si 47 % des recruteurs ont déjà contacté un candidat par ce biais, 39 % ont poursuivi par un entretien et 28 % ont concrétisé l’embauche. Toutefois, les volumes de recrutement sont relativement faibles : dans deux tiers des cas, ces embauches concernent moins de 5 personnes.
Pour les auteurs de l’étude, ces outils permettent avant tout « de combler des postes difficiles à pourvoir, mais pas de faire du recrutement à grande échelle ». Il faut dire que les profils les plus recherchés ne correspondent pas forcément au profil des candidats présents sur ces réseaux (voir graphique). Par ailleurs, dans 94 % des cas, les recrutés sont des cadres. Dernier enseignement de l’enquête : l’e-réputation de l’entreprise confirme son caractère stratégique. En effet, 89 % des candidats recherchent sur Internet des informations sur l’entreprise avant de répondre à une annonce ; la moitié d’entre eux ont renoncé à postuler parce que ces informations étaient négatives.