Les entreprises n’aident guère leurs collaborateurs à concilier vie familiale et vie professionnelle. C’est du moins ce que pensent 70 % des salariés interrogés par l’Observatoire de la parentalité en entreprise, qui a rendu public le 13 mai son 3e baromètre – un sondage auprès de 1007 salariés parents d’enfants de moins de 25 ans domiciliés chez eux. Cependant, les salariés ont davantage le sentiment d’être bien écoutés : 58 % le ressentent ainsi, contre 53 % en 2010. C’est surtout vrai chez les cadres (61 %), beaucoup moins chez les ouvriers, dont 61 % ont le sentiment inverse.
Les salariés réclament d’abord des mesures sonnantes et trébuchantes : aide au financement de la scolarité et des études (29 %); mutuelle avantageuse pour les familles (29 %) et participation aux frais de garde (24 %).
La demande d’une autre organisation du travail n’arrive qu’ensuite : télétravail (24 %, en forte progression); temps partiel (22 %, en forte baisse) et pas de réunions tardives (21 %).
Les services – garde (20 %) ou conciergerie (16 %) – arrivent en 3e position. Le maintien de la rémunération des salariés en congé paternité ou maternité, qui devrait bientôt faire l’objet de propositions gouvernementales, n’intéresse que 11 % des salariés.
