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« entreprises nous ont aidé à construire les référentiels de l’école »

Actualités | L’INTERVIEW | publié le : 17.05.2011 | LAURENT POILLOT

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« entreprises nous ont aidé à construire les référentiels de l’école »

Crédit photo LAURENT POILLOT

E & C : L’ESC Dijon met en place un système de repérage des compétences pour toutes ses formations. Quel est-il ?

C. H.: “Building up skills for business”, autrement dit “savoir pour agir” comporte deux outils : un référentiel de compétences pour chaque programme, et un skills book individualisé. Les six premiers référentiels – programmes bachelor, grande école et quatre masters spécialisés – ont été validés par autant de comités scientifiques composés d’entreprises et de professeurs experts. Chaque référentiel réunit des compétences génériques (travailler en équipe, analyser un problème…) et métiers (gérer la production d’un projet culturel…). Le skills book regroupe, sous forme de fiches informatisées, l’ensemble des évaluations et des autoévaluations sur les cours, les stages, les projets en équipe, la thèse professionnelle et les expériences personnelles. L’étudiant peut ainsi prendre conscience des compétences à mobiliser pour son projet. Près de 600 évaluations seront réalisées cette année.

E & C : Quelles sont vos références méthodologiques ?

C. H.: Les travaux de Guy Le Boterf et de Philippe Zarifian. Les compétences sont l’ensemble des connaissances et des aptitudes comportementales et personnelles mises en œuvre dans des actions qui, parce qu’elles produisent des résultats, peuvent être validées par des tiers : un professeur, un camarade de promotion et le tuteur de l’entreprise.

E & C : Comment les entreprises ont-elles été associées ?

C. H.: Trente-quatre entretiens en face à face avec des responsables RH et des managers métiers ont été menés sur la sélection des candidats et les compétences génériques et spécifiques attendues pour tout de suite et d’ici à cinq ans.

Pricewaterhousecoopers a répondu pour les métiers de l’audit, Danone pour ceux de l’agroalimentaire…

E & C : Allez-vous remanier des formations ?

F. G.: En 2009, nous avons renforcé un cours d’éthique des affaires. Pour notre master spécialisé de management des industries pharmaceutiques, des entreprises nous ont demandé d’introduire l’anglais dans des cours dispensés en français, comme le management ou le marketing, afin que les élèves sachent analyser des documents et intervenir à l’oral sur ces sujets.

Auteur

  • LAURENT POILLOT