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LES JEUNES DIPLÔMÉS MIEUX RÉMUNÉRÉS

Actualités | publié le : 03.05.2011 | C. F.

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LES JEUNES DIPLÔMÉS MIEUX RÉMUNÉRÉS

Crédit photo C. F.

Les jeunes diplômés seront mieux rétribués que les autres en 2011, selon Aon Hewitt. Leurs rémunérations augmenteraient de 3,4 % contre 2,6 % pour les autres salariés.

Le cabinet de conseil Aon Hewitt, qui a enquêté en mars dernier auprès des DRH de 70 entreprises, prévoit en 2011 une amélioration notable de la rémunération des jeunes diplômés ayant moins de trois ans d’expérience. Avec une hausse de 3,4 %, contre 2,6 % pour les autres salariés, « les prévisions sont réellement optimistes par rapport à 2010, où la stagnation des salaires touchait tous les niveaux de formation », rappelle Joyce Nehaïssi, responsable de l’étude parue le 27 avril.

En 2011, un tiers des jeunes sortis des écoles d’ingénieurs devraient bénéficier d’un salaire plus élevé qu’en 2010, et tous les autres d’une rémunération au moins équivalente. L’an dernier, seuls 27 % étaient mieux payés qu’en 2009 et 3 % déploraient même un salaire inférieur.

De même, 2011 s’annonce plus prometteuse que 2010 pour les diplômés d’écoles de commerce et les titulaires de diplômes de 3e cycle. Les salaires devraient être un peu moins attrayants pour ceux qui ont suivi des cursus universitaires ou plus courts (master 1, licence et 1ercycle).

Joyce Nehaïssi constate que les employeurs se tournent davantage vers « les profils plus expérimentés, plus opérationnels pour affronter sereinement la reprise », et cherchent, en augmentant les rémunérations « à attirer et à retenir les meilleurs talents ».

Embauches plus faibles

Mais l’étude démontre aussi que les prévisions d’embauches seront plus faibles qu’en 2010. En réalité, les deux tiers des employeurs ne prévoient pas de faire plus de recrutements que l’an dernier. « Et la difficulté à anticiper l’avenir amène certains à prévoir une baisse des embauches », ajoute Joyce Nehaïssi. Par ailleurs, les contrats précaires restent la règle. Les trois quarts des entreprises n’auront recours qu’à des CDD.

La finance, la vente et le marketing demeurent les secteurs où l’on ouvre le plus de postes pour ces jeunes diplômés. La situation s’aggrave pour les ressources humaines : seuls 24 % des employeurs interrogés prévoient de recruter des jeunes pour des postes en RH. En 2010, ils étaient encore 38 %. Les secteurs des télécommunications, de la maintenance et des services généraux restent les lanternes rouges.

Auteur

  • C. F.