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NAO tendue dans les entrepôts d’Ikea

L’actualité | publié le : 26.04.2011 | VÉRONIQUE VIGNE-LEPAGE

Des conflits sociaux ont marqué la fin de la NAO chez Distribution Services Ikea France.

La négociation annuelle obligatoire est tendue cette années au sein de Distribution Services Ikea France, qui gère quatre entrepôts du groupe suédois de mobilier : Fos-sur-Mer (Alpes-Maritimes), Saint-Quentin-Fallavier (Isère), Metz (Moselle) et Châtres (Seine-et-Marne), soit 800 personnes. La dernière de cinq réunions NAO, le 21 avril à Fos, n’a pas recueilli l’accord des syndicats (CGT, CFDT, FO et CFE-CGC). « Nous avons décidé unilatéralement d’appliquer notre dernière proposition », explique Virginie Varenne, responsable du développement social : une augmentation collective de 1,8 %, plus une autre, assujettie à la performance, de 0,6 % pour note moyenne et 1,4 % pour la meilleure.

La CGT et la CFDT avaient diffusé un appel à la grève le 20 avril, soutenu par la Confédération nationale du travail (CNT) qui avait désigné un représentant la veille. Il y avait 14 grévistes à Fos, selon la direction – une trentaine selon la CGT – et 8 à Metz. Un mouvement impulsé lundi 18 avril dans les 4 dépôts avait été davantage suivi, notamment à Saint-Quentin-Fallavier (40 grévistes).

Demande d’augmentation

« Ikea ne répond toujours pas à notre demande d’augmentation forte des salaires (100 euros brut) au regard de ses marges faramineuses et face au coût de la vie », commente Michel Gervais, délégué CGT du site de Saint-Quentin-Fallavier.

Les syndicats voulaient aussi marquer leur opposition au projet de modulation des horaires, dont l négociation, commencée en janvier, a été reportée à juin. « Nous craignons pour l’avenir des dépôts », lance Bertrand Becker de la CNT. La direction dément tout projet de fermeture de site. Ikea avait connu en 2010 un conflit historique, avec occupation du siège de Plaisir (78), sur les rémunérations et les conditions de travail.

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  • VÉRONIQUE VIGNE-LEPAGE