Le 19 avril dernier, lors de la réunion du Conseil d’orientation des conditions de travail, Xavier Bertrand a présenté le bilan des accords signés sur la prévention des risques psychosociaux (RPS), qui concerne près d’une entreprise de 1 000 salariés sur deux. L’analyse qualitative de 234 accords – disponible sur le site <
Parmi les multiples constats du rapport, l’engagement des directions générales est jugé « peu visible », les enjeux de la négociation étant rarement resitués dans le contexte propre de l’entreprise. De même, alors que la formation de l’encadrement est prévue dans 87 % des accords, celle des dirigeants est absente. De plus, la plupart des accords dresse une liste de facteurs de RPS indépendamment de l’activité de l’entreprise, et seulement 44 % des accords les mentionnent. Les quatre facteurs de RPS identifiés prioritairement sont : les exigences organisationnelles du travail telles que l’équilibre entre vies privée et professionnelle, la charge de travail ou la pression en termes de délais (65 %), les relations de travail (61 %), les exigences émotionnelles telles que l’accueil du public ou la gestion des incivilités (50 %) et l’accompagnement du changement (49 %).