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Les pratiques

La réduction du stress, principal axe de progrès pour Electro Dépôt

Les pratiques | publié le : 19.04.2011 | F. B.

Le distributeur d’électroménager discount Electro Depôt, qui prévoit de recruter 500 personnes en 2011 et d’ouvrir 20 magasins supplémentaires dans les deux ans (35 aujourd’hui), a lancé son baromètre social en novembre 2010 avec l’appui de Publicis Consultants. Dans la première vague de cette enquête, destinée à être reconduite tous les deux ans et qui comporte près de 100 questions, l’enseigne a recueilli un score global « de 10 points au-dessus du benchmark fourni par Publicis », se félicite le DRH, Stéphane Wilmotte.

Ainsi, 86 % des collaborateurs se disent intéressés par leur travail et 88 % estiment que l’organisation du travail permet d’être efficace. Ces bons résultats, surtout chez un discounteur, s’expliquent par les possibilités de promotion interne grâce au développement rapide de l’enseigne.

Aucune critique ne rallie la majorité

Il n’empêche, quelques points noirs subsistent : au niveau national, 40 % des salariés se plaignent d’une charge excessive de travail, 38 % d’un manque de reconnaissance, 37 % d’interruptions fréquentes dans leur travail (manager, fournisseur, client…), 34 % des horaires de travail, 32 % des réunions, 25 % de la confrontation avec les clients, 20 % des conditions matérielles (locaux, salles de pause), 19 % de la pénibilité. Mais aucune critique ne rallie la majorité des salariés : même quand on aborde la rémunération, sujet chronique d’insatisfaction chez les salariés en bas de l’échelle, 51 % des sondés estiment que celle-ci est en adéquation avec leurs performances individuelles (31 % dans le benchmark de Publicis Conseil). L’intéressement et l’actionnariat salarié, deux piliers de la politique RH, y sont certainement pour quelque chose.

La DRH entend cependant travailler les points noirs en déclinant ces résultats au niveau de chaque magasin, afin que les directeurs puissent se situer par rapport à leurs collègues et établir leurs priorités au plus près du terrain. En améliorant la gestion des plannings, le confort des salles de détente ou en travaillant sur l’axe intégration des seniors et réduction de la pénibilité, Electro Dépôt estime pouvoir encore progresser.

Satisfaction au travail

L’enseigne a déjà fait reculer le turn-over de ses équipiers (de 33 % à 23 % de 2008 à 2010) comme de son encadrement (passé de 16 % à 8,9 %). « Ce n’est pas parce qu’on est une enseigne low cost qu’on ne peut pas être performant sur la satisfaction au travail », conclut Stéphane Wilmotte, qui envisage d’inscrire Electro Dépôt au concours “Great place to work”.

Auteur

  • F. B.