Un accord groupe sur l’insertion des jeunes devait être ouvert à la signature le 28 février chez France Télécom. Dans ce texte, le groupe s’engage à maintenir les effectifs en alternance à « au moins » 4 500 jeunes, à recruter, en CDI, 1 200 anciens alternants sur les trois ans à venir et à accueillir 2 500 stagiaires par an.
Les tuteurs pourront bénéficier d’une formation tous les cinq ans et d’un dispositif de certification. L’encadrement des jeunes alternants et des stagiaires en année de césure fera l’objet d’une rétribution, via la rémunération variable pour les cadres, et via une prime de 300 euros par an pour les non-cadres.
Présenté le 9 février au CCE, l’accord a reçu les votes favorables de la CFDT, de FO et de la CFE-CGC. La CGT et la CFTC se sont abstenues et Sud a voté contre. « Les objectifs ne sont pas assez ambitieux, et la plupart des mesures de l’accord sont des copier-coller des textes légaux et conventionnels », dénonce Rachel Beauséjour, déléguée CGT. A l’inverse, la CFDT estime qu’il « va permettre d’offrir de réelles perspectives » aux jeunes. A Force ouvrière, Nabyl Beldjoudi trouve également le texte « frileux », mais juge que « tout ce qui peut être fait pour l’insertion des jeunes est une bonne chose. L’accord permet également de formaliser la reconnaissance de la fonction tutorale ».
