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Rhodia modernise son accord mondial de RSE

L’actualité | publié le : 01.03.2011 | C. F.

Rhodia a renouvelé et complété son accord mondial de RSE. La principale nouveauté : une instance paritaire qui assure le suivi des politiques de sécurité au travail et leurs résultats.

L’accord conclu entre Rhodia et la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l’énergie, des mines et des industries diverses (ICEM) prévoit l’application par tous les sites des conventions internationales du travail (OIT) et du pacte mondial de l’ONU, ainsi qu’un ensemble de recommandations portant notamment sur la sécurité, la santé au travail et le respect de l’environnement.

Conclu en 2005, reconduit en 2008, l’accord, désormais valable pour cinq ans, s’est enrichi d’une nouveauté : le global safety panel, une instance qui réunit des représentants de la direction, de l’ICEM et quatre délégués syndicaux des zones d’implantation de Rhodia (Amérique du Nord, Amérique latine, Europe, Asie pacifique) choisis par l’ICEM. Chaque année, le panel se rend sur un site du chimiste, pour observer avec son manager et les représentants des salariés les situations de sécurité au travail sur le terrain. « Une culture partagée sur les conditions de travail peut se développer, commente Jacques Kheliff, directeur du développement durable de Rhodia. De plus, se confronter ensemble à la réalité des situations de travail est essentiel. » L’accent a aussi été mis sur la sécurité chez les sous-traitants, « ce qui implique parfois de revoir notre propre organisation », précise-t-il. Dick Blin, porte-parole de l’ICEM, se félicite de l’ajout d’une obligation pour les directions d’accepter une représentation syndicale et de rester neutres. « Rhodia, qui avait racheté un site à Chicago où le directeur refusait une implantation syndicale, a décidé d’imposer ce principe. Cela va au-delà de la loi américaine, qui ne pose aucune obligation dans ce sens », relate-t-il.

Accord contraignant

« L’accord prend chaque année de l’ampleur, constate enfin Jacques Kheliff : c’est contraignant pour nos managers mais aussi pour l’ICEM, qui doit sortir de positions de principe face aux conditions locales de travail. Mais cela permet de faire bouger certaines lignes. Car nos engagements vont parfois au-delà des législations de certains pays. »

Auteur

  • C. F.